Faire construire sa maison : les pièges à éviter

Un besoin d’espace, une envie d’ailleurs, un bout de terrain pour jardiner ou jouer avec les enfants… Les raisons de faire construire une maison sont nombreuses. Mais que l’on cherche un constructeur de maisons dans le département des Côtes-d’Armor, un architecte ou que l’on décide de construire sa maison soi-même, il existe certaines règles à ne surtout pas négliger afin d’éviter les tuiles. A à Z Maison vous dit tout.

Vérifier le terrain

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Source : Coopalis

Même si votre terrain est constructible, il est impératif de connaître parfaitement son historique, la qualité technique du sol ou les risques naturels. En effet, d’anciennes carrières en sous-sol, une terre sablonneuse de bord de mer ou argileuse peuvent générer des fissures dans le bâti et devenir une véritable plaie. Ces situations, certes gérables, nécessitent des fondations spécifiques et donc, un surcoût important.

Pour éviter ce type de problème et gonfler votre budget dépenses, pensez à consulter le site georisques.gouv.fr, renseignez-vous auprès de la mairie de votre ville et consultez le plan de prévention des risques (PPR) délimitant les zones dangereuses.

Signer un contrat de construction de maison individuelle (CCMI)

Si vous souhaitez passer par un constructeur pour votre maison dans le 22 ou ailleurs, signez impérativement un contrat de construction de maison individuelle (CCMI). Ce contrat est obligatoire dès lors que votre constructeur fournit les travaux de mise hors d’eau (couverture et étanchéité) et hors d’air (baies extérieures pleines ou vitrées).

Pour information, et ce malgré les articles L231-1 et L232-1 du Code de la construction, certains prestataires ne proposent pas ce contrat. Si tel est le cas du vôtre, passez votre chemin.

Vérifier les garanties du constructeur

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Source : Coopalis

Avant de signer votre contrat de construction, vérifiez les assurances souscrites par votre constructeur pour la période du chantier. Il doit en effet être assuré afin de faire face aux désordres potentiels. La garantie de parfait achèvement permet, par exemple, de bénéficier des réparations en cas de vice caché ou de défaut de conformité signalé au cours de l’année suivant la réception du chantier. La garantie biennale couvre, quant à elle, le dysfonctionnement d’un équipement durant deux ans après réception. Quant à la garantie décennale, elle assure les dommages plus graves survenus au cours des dix années après la fin des travaux.